Ma Journée Magique

Envie de vivre une journée détente en famille ?

Venez faire le plein d’énergie positive pour vous ressourcer, vous relaxer et vous amuser ensemble !

L’événement a été créé en 2018 à Aix-en-Provence.
Le succès étant au rendez-vous, ce sont cette année une dizaine d’événements qui auront lieu en France et en Suisse.

Si les ateliers bien-être Mon Moment Magique (MMM) pour toute la famille (minis 4/5 ans, juniors 6/11 ans, ados 12/16 ans, en duo 1 parent & 1 enfant et au féminin) constituent le cœur de cette journée exceptionnelle, d’autres ateliers* sont également prévus pour les enfants : jeux, activités créatives, maquillage, coin lecture, sophrologie, langue des signes pour les bébés, animation Montessori… et aussi pour les parents : yoga, Qi Qong, massage, réfléxologie…

Informations et réservations ici : www.monmomentmagique.com/ma-journee-magique/

* Ce programme et les ateliers sont susceptibles d’être différents d’une ville à l’autre.

QUATRE POSTURES POUR OUVRIR GRAND TES OREILLES

1/Le spectateur : Assis en tailleur bien confortablement, pose tes mains sur tes genoux. Ferme les yeux et prends trois grandes respirations. Essaie d’écouter ta météo intérieure du jour : es-tu énervé comme un orage avec plein d’éclairs ? es-tu joyeux comme un beau jour ensoleillé ? es-tu un peu triste comme quand il pleut ? Puis lance la musique et imagine que de petites notes se promènent dans tout ton corps. Elles commencent par les pieds et montent tout doucement jusqu’en haut de ta tête. N’oublie pas le petit orteil et le bout du nez ! Partout où elles passent, ces petites notes te font du bien, t’apaisent. À la fin du morceau, pense une nouvelle fois à ta météo intérieure. La musique a-t-elle changé quelque chose ?

2/Le tambour : À quatre pattes, la nuque et les épaules bien détendues, inspire longuement en creusant ton dos puis expire en le bombant le plus haut possible. Comme un chat qui s’étiiiiire lentement. Recommence au moins 5 fois. Surtout, prends ton temps !

3/Le triangle : Couché sur le dos, plie tes jambes et ramène tes plantes de pied l’une contre l’autre. Puis plie tes bras vers le haut et attrape tes oreilles (doucement !) avec les mains. Dans cette position, respire lentement et profondément pour ouvrir grand ton cœur et tes oreilles.

4/L’accordéon : Couché sur le côté gauche, plie tes jambes en équerre l’une sur l’autre et allonge tes bras devant toi. Puis, en prenant une longue inspiration, ouvre ton bras droit bien tendu jusqu’à toucher le sol derrière toi. Et, lors de l’expiration, ramène ce même bras vers le bras gauche. Recommence 3 fois avant de faire la même chose du côté droit.

Comment encourager mon enfant avec Solenne Roland-Riché

Aujourd’hui Solenne répond à la question « Pendant le confinement j’ai observé que mon enfant ne finit pas ce qu’il commence même si je l’y incite. Comment l’encourager ? »

Cette vidéo clôturera notre cycle qui, nous l’espérons, vous aura donné quelques outils pour vous aider à retrouver sérénité et connexion familiale pendant ce déconfinement… Nous vous donnons rdv demain, mercredi 20 mai, à 18 h pour une heure de conférence en direct avec Solenne suivie d’un échange de questions-réponses.

Voici le lien pour vous connecter demain dès 18 h :  https://us02web.zoom.us/j/85037307344

Prenez soin de vous,

La rédaction & Solenne

Retrouver un climat familial serein avec Solenne Roland-Riché

Aujourd’hui, nous répondrons à la question « Ce temps troublé est source de conflits et tensions familiales. Comment retrouver un climat serein  ? »

Si vous souhaitez poser une question à Solenne, vous pouvez nous contacter sur nos réseaux sociaux ou à l’adresse fox@oracom.fr

Et rendez-vous sur zoom en compagnie de Solenne, le mercredi 20 mai à 18 h,  pour une heure de conférence suivi d’une heure de questions réponses.
Voici le lien : 
https://us02web.zoom.us/j/85037307344

Prenez soin de vous,

La rédaction & Solenne

Conseils et accompagnement avec Solenne Roland-Riché

Aujourd’hui, nous répondrons à la question « Comment tenir sur la durée pendant le déconfinement ? »

Si vous souhaitez poser une question à Solenne, vous pouvez nous contacter sur nos réseaux sociaux ou à l’adresse fox@oracom.fr

Et rendez-vous sur zoom en compagnie de Solenne, le mercredi 20 mai à 18 h,  pour une heure de conférence suivi d’une heure de questions réponses.
Voici le lien : 
https://us02web.zoom.us/j/85037307344

Prenez soin de vous,

La rédaction & Solenne

Garder le lien avec nos grands-parents avec Solenne Roland-Riché

Aujourd’hui, nous répondrons à la question « Comment faire pour que nos enfants entretiennent le lien avec leurs grands-parents fragiles dans cette période de déconfinement ? »

Si vous souhaitez poser une question à Solenne, vous pouvez nous contacter sur nos réseaux sociaux ou à l’adresse fox@oracom.fr

Prenez soin de vous,

La rédaction & Solenne

Comment parler de la mort à nos enfants avec Solenne Roland-Riché

Aujourd’hui, nous répondrons à cette interrogation « Depuis des semaines nous décomptons les morts, faut-il protéger nos enfants de l’information ou est-ce au contraire une belle occasion de leur parler de la mort ? »

Si vous souhaitez poser une question à Solenne, vous pouvez nous contacter sur nos réseaux sociaux ou à l’adresse fox@oracom.fr

Prenez soin de vous,

La rédaction & Solenne

Les gestes barrières avec Solenne Roland-Riché

Aujourd’hui, nous répondrons à la question « Comment faire pour bien faire respecter les gestes barrières à nos enfants ? »

Si vous souhaitez poser une question à Solenne, vous pouvez nous contacter sur nos réseaux sociaux ou à l’adresse fox@oracom.fr

Prenez soin de vous,

La rédaction & Solenne

 

Le déconfinement avec Solenne Roland-Riché

Solenne va nous accompagner durant ces 10 premiers jours de déconfinement en vous proposant de réfléchir avec vous à une question posée par des parents. Découvrez ou redécouvrez des outils concrets pour mieux accompagner nos enfants et adolescents durant cette période.

Il n’y a, bien entendu, jamais une seule façon d’agir ou réagir face à une situation. Et les outils de l’éducation positive, ne sont pas une baguette magique mais des moyens efficaces à moyen et long terme de développer les compétences psychosociales de nos enfants et adolescents  (adaptabilité, gestion constructive des émotions et frustrations, communication constructive, recherche de solutions, autonomie…).

Si vous souhaitez poser une question à Solenne, vous pouvez nous contacter sur nos réseaux sociaux ou à l’adresse fox@oracom.fr

Take care,

La rédaction & Solenne

 

 

Film Le voyage dans la lune

ENTRETIEN

Rasmus A. Sivertsen – LE VOYAGE DANS LA LUNE

Au cinéma le 6 novembre – à partir de 5 ans

 

Pourquoi avoir fait le choix d’une odyssée spatiale pour le dernier volet de la trilogie adaptée de l’œuvre de Kjell Aukrust ?

Nous n’avions pas prévu que l’intrigue de ce troisième et dernier volet nous emmène sur la Lune. Nous développions des pistes tout à fait différentes quand une nouvelle “conquête” de l’espace a commencé : tandis que la NASA explorait Mars avec des rovers, Elon Musk, à la tête de SpaceX, envoyait sa voiture dans l’espace et rêvait d’établir les première colonies humaines sur Mars. Mais les textes de Kjell Aukrust sont primordiaux et nous y sommes revenus pour ancrer le scénario. Il était très intéressé par la course qu’ont menée les États-Unis et l’URSS dans les années soixante, il y a consacré des planches de BD et a inventé des anecdotes pleines d’humour. Cela nous a convaincus d’écrire une aventure spatiale et de fabriquer une incroyable fusée.

Entre 2013 et 2018, vous avez réalisé trois long-métrages consacrés au trio de Ludvig, Solan et Feodor ; comment les techniques d’animation, les scénarios et les personnages ont-ils évolués en cinq ans ?

Les trois films ont été tournés en stop-motion. Nous avons gardé les mêmes décors et les mêmes poupées d’un film à l’autre, mais l’idée était d’enrichir l’univers avec chaque projet et de montrer combien l’œuvre de Kjell Aukrust est drôle et sa galerie de personnages riche. Le premier film ne comptait que cinq personnages et très peu de décors. Dans le second film, nous avons introduit des personnages du village voisin et l’histoire nous a permis d’explorer des paysages et des décors bien plus vastes avec une course à travers le pays. Avec ce dernier film, outre l’espace, nous abordons aussi des notions politiques et médiatiques qui sont nouvelles. Le film présente des scènes spectaculaires.

Comment avez-vous travaillé sur ces scènes capitales depuis l’écriture jusqu’à la post production ?

De toute la trilogie, ce sont les scènes les plus difficiles que nous ayons produites. Je ne souhaitais pas utiliser d’animation numérique 3D, ce qu’on appelle la CGI, et surtout pas pour la fusée. Je suis persuadé que les spectateurs auraient immédiatement repéré la différence avec le stop-motion. Nous avons donc construit deux fusées. Une petite, qui faisait tout de même un mètre de haut, a servi pour les plans larges du vol spatial, tandis qu’une grande permettait aux personnages d’interagir avec, lors des scènes d’action (décollage, atterrissage, sortie de l’habitacle…). Imaginez-vous en train d’animer à la main une fusée d’un mètre de haut en vol. Chaque plan relève de l’exploit ! Alors que le tournage était fini et les décors rangés, il restait encore un animateur qui travaillait toujours d’arrache-pied sur l’animation de cette “petite” fusée. Il n’est pas évident que l’animation image par image de marionnettes et le genre de la science-fiction soient compatibles. Dans la fusée, il y a un petit lit à baldaquin en bois et des rideaux aux hublots : vous avez souligné l’univers folklorique tout en proposant une histoire qui repose sur des innovations techniques.

Pourriez-vous expliquer cette combinaison originale ?

L’univers original de Solan et Ludvig est bourré d’innovations, d’inventions, nous n’avions donc pas l’impression de nous en éloigner. On y trouve des machine à fabriquer de la neige, des machines à café bricolées maison, des deltaplanes à hélices, alors pourquoi pas une fusée ? Je suis convaincu que les meilleurs films de science-fiction sont ceux qui ne sont pas trop lisses, ceux qui ont gardé du grain et un côté steam-punk dans leurs effets spéciaux, comme Star Wars, épisode IV – Un nouvel espoir, ou le premier Alien par exemple.

Pourriez-vous nous en dire plus sur le stop motion et la fabrication de film ?

Le studio occupait 1000 m², que nous avons divisés en 13 décors. Certains, comme la surface de la Lune, étaient vraiment gigantesques, d’autre étaient très petits, comme les toilettes dans lesquelles Ludvig aime se réfugier. Pour chaque personnage principal, nous avions quatre poupées, plus une version des poupées en combinaison spatiale, ce qui permettait de tourner plusieurs scènes simultanément. Les poupées sont entièrement fabriquées à la main et leurs vêtements sont eux aussi cousus, tricotés, et brodés à la main. Pour le personnage de Stella von Gnad, la Maire du village, il nous a fallu six mois depuis les premiers essais jusqu’aux marionnettes définitives ! Les mécanismes des poupées exigent beaucoup de temps de fabrication, notamment les têtes qui peuvent être animées afin de modeler des expressions sur les visages. Nous visions trois secondes d’animation par jour et par animateur, mais nous avons rapidement compris que c’était intenable. Les scènes étaient trop complexes et les actions très sophistiquées. Je pense que nous produisions plutôt 2,5 secondes d’animation par jour et par animateur en moyenne. Plus la fusée vole, plus les personnages évoluent en apesanteur et plus il faut d’attention et de matériel pour animer les scènes, nous l’avons appris à nos dépens !

LE VOYAGE DANS LA LUNE fait souvent référence à d’autres films de science-fiction, était-ce une dimension importante dans votre travail d’écriture ?

Les références sont venues spontanément. Nous n’avons pas cherché à faire un film référencé, mais plutôt à écrire une histoire cohérente et forte sur trois compères qui s’apprêtent à vivre une grande aventure et finissent par sauver le monde des intentions avides et corrompues d’un politicien. Mais, alors que le script avançait et que nous avons commencé à storyboarder, il est devenu très tentant d’ajouter quelques clins d’œil à nos films préférés. La bureaucratie, l’administration, la politique locale ou encore les médias, le film offre un regard ironique sur la société, tandis que la narration est accessible à des enfants de cinq ans.

Comment avez-vous trouvé l’équilibre entre une vision adulte et une histoire pour le jeune public ?

Que ce soit pour ce film ou pour les épisodes précédents, nous n’avons pas cherché à nous adresser à une tranche d’âge ni à un public cible. Kjell Aukrust a principalement écrit pour les adultes et nous souhaitions proposer des films vraiment intéressants quel que soit l’âge du spectateur. Je crois qu’on peut intégrer autant d’éléments ou de clins d’œil destinés spécifiquement aux adultes ou aux enfants, tant que l’on offre au public un récit et des personnages attachants.

Quand il s’agit de protéger la Lune, le craintif Ludvig fait preuve de bravoure et d’audace.

Est-ce que l’environnement était déjà un enjeu de l’œuvre originale ou bien est-ce une manière de l’adapter à nos problématiques contemporaines ?

Il y a bien une dimension écologique au film. Mais on avait d’abord à cœur de montrer l’impact de certains acteurs publics qui réduisent les problèmes majeurs à de simples chiffres, à une notion de profit, et qui minimisent les tristes conséquences qu’auront leurs choix sur la vie du peuple. Aukrust a toujours prêté attention au peuple. De même, il était un fervent défenseur de la réutilisation alternative et fantaisiste des objets qui auraient pu être jetés.

Le riche univers d’Aukrust et en particulier le trio des personnages de Solan, Ludvig et Feodor offre une source formidable de scénarios, pourtant la trilogie prend fin avec ce film. Ne serait-il pas tentant de poursuivre ?

Après avoir travaillé pendant dix ans avec eux, il est particulièrement triste de dire au revoir à ces personnages. J’ai l’impression d’en connaître certains personnellement. Pour autant, je pense que c’est le bon moment pour les quitter. Je crois que c’est leur faire honneur que de terminer avec un beau film, plutôt que de mettre en route des productions à la chaîne. Nous développons actuellement de nouvelles pistes narratives et j’espère qu’elles deviendront un jour de nouveaux films d’animation.