Le pré aux vaches de Rémi Farnos (La joie de lire)

Le rôle du livre ne serait-il pas aussi de créer des moments de rencontre entre un auteur et un lecteur tout en laissant ce dernier libre d’inventer à l’infini des histoires à partir des illustrations ? C’est ce que nous propose Remi Farnos ! Ce livre sans texte nous invite dans un pré peuplé de vaches ; leur quotidien va se voir remué lorsque, par une belle journée ensoleillée, une fine équipe de campeurs un brin artistes va y élire domicile. Les vaches assistent alors peu à peu à l’installation d’un campement qui prend des allures d’oeuvres d’art… Saurez-vous reconnaître le clin d’oeil à certains artistes du XXe siècle ? Ce livre vous offrira une réjouissante balade champêtre.

Un conseil : soyez curieux et découvrez toute la série des livres sans texte proposés par les Éditions La Joie de Lire.

Le Pré aux vaches – Remi Farnos – Éditions La joie de lire – 2018 – dès 1 an – 17,90 €.

On joue aux Kapla, maman ?

Banlieue parisienne. 17h30. Je viens de braver les transports bondés après une journée bien chargée. Direction le centre de loisirs. La culpabilité en bandoulière, je récupère ma fille de “presque 4 ans” et nous rentrons à la maison main dans la main, en sautillant, heureuses de nous retrouver. À peine avons-nous passé la porte de l’appartement qu’elle se tourne vers moi, un large sourire aux lèvres et pose la question fatidique et tant redoutée : « Maman, on joue aux Kapla ? » Je n’ai absolument aucune envie de jouer, juste de m’affaler dans le canapé et d’écouter du jazz… Me voici partie dans mes pensées… Mila-Djinpa l’a très bien compris. « Maman, ohé ! mamannnnn, tu me réponds ? T’es bloquée maman ! Maman, tu m’écoutes ? » Je me sens tellement fatiguée, la journée a été longue et puis j’ai encore du travail à finir, deux machines à faire tourner, je ne sais même pas ce qu’on va manger, le frigo doit être vide…

“Je me sens tellement fatiguée, la journée a été longue…”

Un bruit assourdissant me sort de mes divagations. Mila-Djinpa vient de renverser toute la boîte de Kapla sur le sol du salon. On dirait que je n’ai plus le choix… je me raisonne. Je suis tellement heureuse de ces moments passés avec elle. C’est aussi pour ça que je fais tous ces efforts, que je me dépêche de rentrer le soir malgré 40 millions de choses à faire, faisant de mon mieux pour concilier ma vie de maman et de femme entrepreneure. Alors je m’assois à côté d’elle et je la regarde. Elle semble si heureuse de me sentir présente à ses côtés. Je me fais la réflexion, non sans une pointe d’ironie à mon égard, que j’ai tout de même passé ma journée à proposer à des enfants et à des parents des exercices d’attention et de pleine présence. C’est mon métier ! C’est tout de même un comble ! Ah ! les cordonniers comme on dit…

“Elle semble si heureuse de me sentir présente à ses côtés.”

Je me ressaisis : ici et maintenant, il n’y a que cela qui compte : jouer avec ma fille. Si des pensées parasites m’égarent de ce moment de jeu, je m’efforce de les repérer et je reviens à l’instant présent. Nos quatre mains qui construisent les piles de bois, l’aspect lisse des Kapla, mon corps qui frôle le sien, l’odeur de ses cheveux. Elle me sourit et peu à peu je sens ma fatigue se transformer. Je me prends littéralement au jeu. Nous construisons notre monde de bois fait de tours et de ponts sans avoir un objectif de réalisation particulier. Mila-Djinpa et moi laissons notre imagination faire, inventer, et dans la présence nous bâtissons notre relation à toutes les deux, reliées dans l’expérience du moment présent. Tout à coup, elle pose un dernier élément puis m’annonce : « C’est bon, maman, c’est fini, j’ai plus envie de jouer ! » Pourtant, moi, j’aurais bien continué. Je me suis rendue disponible pour elle. Je suis allée dans le “ce dont je n’avais pas envie” et un monde s’est ouvert. Je crois bien que ce soir j’ai appris à méditer avec des Kapla !

Retrouvez Gaëlle Piton sur Facebook et sur son site.

La puissance de la joie selon Frédéric Lenoir

Quelle est la différence entre le plaisir, le bonheur et la joie ?

Les trois sont des expériences de satisfaction. La première, que nous faisons tous, est celle du plaisir, la satisfaction immédiate d’un besoin ou d’un désir : j’ai envie d’appeler un ami, je l’appelle, j’éprouve du plaisir. Le plaisir est une expérience quotidienne particulièrement vaste. Le bonheur est plus compliqué à atteindre car c’est un état d’être, une sorte d’état de satisfaction global et durable. Une autre différence est que le plaisir dépend uniquement de causes extérieures, alors que le bonheur dépend à la fois de causes intérieures et extérieures, et notamment de la conscientisation des plaisirs. Épicure nous dit : « Le bonheur commence par être présent à tous les petits plaisirs du quotidien. » C’est parce qu’on est présent au plaisir que l’on va regarder le soleil, boire un verre d’eau, parler avec des amis… et que l’on va créer un “état d’être” de satisfaction global et durable.
Pour atteindre le bonheur, il faut donc faire en sorte que notre satisfaction ne dépende plus uniquement des causes extérieures, mais qu’elle réside dans le regard que l’on porte sur la vie. La sagesse, c’est aimer la vie avec ses hauts, ses bas, ses moments agréables et désagréables sans dépendre uniquement du conditionnement extérieur.
La joie, c’est encore autre chose. C’est une émotion très puissante qui arrive dans certaines conditions. Elle ressemble au plaisir dans le sens où elle ne dure pas forcément longtemps, mais on peut la cultiver afin de la rendre quasi permanente. Telle est la quête de Spinoza : comment fonder un bonheur, donc un état d’être de satisfaction global et durable, sur la joie. On peut aussi rechercher un état de bonheur fondé sur la sérénité, à l’image des bouddhistes et des stoïciens. La joie est donc à la fois une émotion qui ressemble au plaisir et qui peut devenir un état d’être et donc une incarnation du bonheur.

“ Chaque fois qu’un enfant progresse, grandit, découvre de nouvelles choses, il est dans la joie ! ”

Peut-on vivre, une fois adulte, des joies aussi intenses que celles vécues pendant l’enfance ?

Il faut comprendre ce qu’est la joie de l’enfant. D’abord, il vit dans l’instant présent, ce qui, selon Épicure, provoque beaucoup plus de plaisir et de joie. La joie vient de la qualité d’attention à ce que l’on fait. Elle est liée, chez les enfants, à la qualité de présence qu’ils ont dans l’instant : ils ne se projettent pas. La deuxième chose, c’est qu’ils sont dans l’accueil et la simplicité de la vie. Ensuite, nous enseigne Spinoza, la joie est intrinsèquement liée au progrès. Chaque fois qu’un enfant progresse, grandit, découvre de nouvelles choses, il est dans la joie ! Pourquoi perdons-nous cette joie une fois adultes ? Parce que notre ego et notre mental se complexifient, que nous sommes de plus en plus sensibles au regard des autres, trop souvent dans la rumination du passé et la projection de notre futur. Nous avons aussi moins l’impression de progresser au quotidien. Mais, bonne nouvelle, nous pouvons travailler pour redevenir de petits enfants en apprenant à vivre dans l’instant présent, en lâchant l’ego et le mental grâce, entre autres, à un travail sur soi, de la méditation, des exercices spirituels…

À lire : La puissance de la joie, Fayard (2015)

Comment libérer la créativité de vos enfants

1. De montrer “comment on fait” tu te retiendras

À 4 ans, mon fils était un dessinateur passionné : il remplissait les feuilles entières de tout plein de détails. Après les dinosaures, il a eu sa période “volatiles” : ses oiseaux étaient magnifiques, détaillés et originaux. Jusqu’à ce qu’un jour sa maîtresse me dise, très fière d’elle : « Je lui appris à dessiner un oiseau ! » Celle qui s’extasiait depuis des mois qu’il soit le seul enfant de sa classe à ne jamais lui réclamer ni aide ni idée venait donc d’“apprendre” à mon fils à dessiner des oiseaux… en forme de V dans le ciel ! Et c’est ainsi que, en l’espace d’un instant, ses merveilleuses créations ailées sont devenues des V rigides et clonés. Voici donc mon premier conseil : faites taire votre ego (même si vous trouvez que son poney ressemble à un dindon) et ne minimisez jamais votre pouvoir de persuasion en tant qu’adulte. Ne vous dites surtout pas que vous faites “mieux” que l’enfant juste parce que vous êtes un adulte. Dans le domaine de la créativité, cela peut être ravageur…

2. Prendre tes enfants pour des artistes en herbe tu arrêteras

En focalisant sur le résultat (une future “œuvre d’art” à encadrer), on prend le risque de freiner fortement (voire de tuer dans l’oeuf) leur confiance en eux si les résultats ne sont pas un jour à la hauteur de leurs espérances. En tant que maman, je sais à quel point il est difficile de savoir quoi répondre à un enfant qui nous dit fièrement : « Regarde mon dessin comme il est beau ! » Pour éviter le jugement comme le mensonge, ma solution est de stopper ce que je fais pour offrir à mes enfants quelques secondes de vraie attention, pendant lesquelles je cherche un détail qui me plaît vraiment, sans juger la création. Et en toile de fond, je leur rappelle régulièrement que les seules personnes à satisfaire, ce sont eux-mêmes ! Les enfants ne doivent pas créer pour nous, ni pour nos murs : ils ne doivent créer que pour eux-mêmes, un point c’est tout.

3. Ton appareil photo à l’occasion tu sortiras

À 3 ans, alors que je m’extasiais (intérieurement) sur un fantastique dessin représentant ses premiers bonshommes, ma fille se met à recouvrir la feuille de noir. Je m’écrie : « Stop, qu’est-ce que tu fais ? Tu vas abîmer ton beau dessin ! » Elle me répond alors, comme si c’était évident : « Mais maman, c’est la nuit… » Ce jour-là, j’ai compris à quel point le dessin était d’abord une histoire que les enfants se racontent. Et comme toute histoire, le dessin évolue, quitte à se faire recouvrir de noir, de gribouillis orange (« C’est une tempête de sable ! »), ou à se faire découper en petits morceaux… Depuis ce jour, je photographie ce que je souhaite conserver (avec leur accord, car ce sont leurs créations !).

4. À expérimenter, patouiller et échouer, tes enfants tu autoriseras

L’ayant vécue enfant, je sais combien la confiance d’un parent qui nous laisse accéder à du “vrai” matériel est vitale. J’ai toujours pu toucher et utiliser leur matériel, tout en intégrant des règles : on ne fait pas de gouache avec des pinceaux à peinture sur soie, on ne découpe du tissu qu’avec des ciseaux de couture et on ne chahute pas autour de la machine à bois, par exemple ! Ce qui impliquait de leur part de voir mes essais, non comme des “ratages”, mais comme des occasions de recommencer, de progresser et d’explorer mes propres talents. Par la suite, j’ai continué à faire mes propres expérimentations artistiques en toute liberté et, la plupart du temps, avec ce que j’avais sous la main. Au-delà du champ manuel, j’ai appris à trouver moi-même mes solutions et à me poser mes propres questions, parfois même à l’opposé de ce qui se dressait devant moi… toujours avec l’assurance de la confiance et du soutien de mes parents.

5. Ton enfant s’ennuyer tu laisseras

En réponse au lancinant « Je m’ennuiiiiiiiie », mes enfants ont l’habitude d’entendre un joyeux : « Super ! T’as de la chance ! » Car l’ennui est vital, on ne le répétera jamais assez ! C’est un temps nécessaire de pause, indispensable pour accéder à nos vraies envies, pour développer notre imagination, pour apprendre à nous connecter à nous-mêmes et à nous connaître ! Comment le faire si nous ne laissons jamais à nos enfants ces temps de “rien” et remplissons d’activités leurs emplois du temps, week-ends compris ? Luttons contre l’envie de les occuper à tout prix, par peur (de quoi ?) ou par énervement (ne plus les entendre se plaindre). Et tenons bon contre la télévision et les écrans utilisés en mode “baby-sitter” ! Être seul face à soi-même peut être difficile et un peu effrayant quand on ne l’a jamais vraiment vécu, mais ça viendra. L’imagination est comme un muscle : elle se développe en s’utilisant !

6. À toi-même tous ces principes tu appliqueras

Féliciter son enfant de s’ennuyer et, en face, ne pas être capable soi-même de s’arrêter deux minutes (de courir, nettoyer, travailler, s’occuper, râler) est totalement improductif puisque, on ne le répétera jamais assez, en éducation, la posture a plus d’impact que les mots. Soyons donc cohérents avec notre discours et accordons-nous ce que nous demandons à nos enfants : des temps d’ennui, de pause, d’imagination, loin de nos écrans. Accordons-nous surtout de la bienveillance et le droit à l’erreur. Dans le jeu et l’art comme dans la vie, l’échec ne sert qu’à recommencer et à s’améliorer !

Retrouvez des idées de créations sur le site de Marie.

Ranelot et Bufolet

Une grenouille, un crapaud : des amis pour la vie. À l’évocation de ces amphibiens qui vivent des aventures très simples et paisibles dans des livres au dessin doux, tout en nuances de vert, mon coeur se serre. Comment s’appelaient-ils déjà ? Ces deux héros tendres et complices ont habité mon enfance. Combien de fois ma mère nous a conté, à ma soeur et à moi, leurs histoires ? Je revois la couverture vintage. Je crois que j’ai trouvé la madeleine.

Frog and Toad

Un soir, mes deux amis sont rentrés de nouveau dans ma vie, et en fanfare ! Le papa de mon fils, Canadien, nous rapporte fièrement et solennellement les livres de son enfance, Frog and Toad. Grenouille et Crapaud. Ranelot et Bufolet. Retrouvailles.

Frog and Toad font désormais partie de notre univers commun, notre fils les cite comme s’il s’agissait de membres de la famille : « Tu te souviens, quand Toad avait perdu son bouton ? Quand Frog avait peur que son copain le voie en maillot de bain ? Quand il voulait être seul, pour réfléchir à leur amitié ? »

Chez nous, ils parlent tantôt français, tantôt anglais ; de toute manière ils parlent une langue universelle, celle où l’amitié est reine et le rêve roi.

Ranelot et Bufolet, une paire d’amis (L’école des loisirs)

Margaux Toqué, chanteuse lyrique

Comment se passent tes journées ?

Je me lève et quand je suis prête, je commence les vocalises. Je chauffe ma voix, c’est comme un muscle qu’il faut préparer comme le font les grands sportifs avant un match. Je fais des exercices avec des notes différentes, deux fois par jour. Dans la journée, je donne des cours de chant dans une école ou bien je prépare un spectacle. Dans ces cas-là, je vais dans une salle de répétition.

Fais-tu beaucoup de spectacles ?

Jusqu’à cinq par an. En général, c’est plutôt un ou deux. Tout dépend de la durée du spectacle. Pour les représentations, on met des costumes de scène, on se glisse dans la peau d’un personnage. Par exemple, si j’ai un rôle de chanteuse d’opéra, je vais mettre une grande robe. Récemment, j’ai joué dans Pinocchio. J’interprétais plusieurs personnages, je devais me changer dans les coulisses pour être la fée ou la nourrice. Je prends différentes attitudes sur scène, c’est très drôle.

Quel est ton meilleur souvenir ?

J’ai la chance de pouvoir chanter avec un orchestre, c’est une formation de plusieurs
instruments. Et quand on est soliste, on chante seule avec tous ces instruments, c’est une très bonne sensation. C’est unique d’entendre sa voix s’élever au-dessus de la musique.

Comment as-tu eu envie de faire ce métier ?

En écoutant un CD d’une grande chanteuse d’opéra : Maria Callas. Je suis restée bouche bée. Je me demandais comment elle faisait pour sortir de si jolis sons, comment elle avait travaillé son corps… Et puis je me suis rendu compte que la musique m’intéressait énormément. Il y a beaucoup de possibilités : on peut être chef d’orchestre, chanteur, musicien, travailler dans les coulisses. Toutes ces petites fourmis oeuvrent ensemble pour faire un beau spectacle. J’ai eu envie de faire de la scène (c’est ce que l’on dit quand on parle des métiers qui s’y rapportent) parce que je suis encore une grande enfant qui souhaite s’amuser toute sa vie. Pour moi, faire du théâtre, c’est s’exprimer en étant quelqu’un d’autre. On ne nous juge jamais : c’est un jeu d’enfant amélioré.

Est-ce difficile de trouver des rôles ?

Un peu. Il y a encore beaucoup d’autres possibilités, comme travailler dans des choeurs d’opéra, ce sont des postes fixes. C’est un peu
difficile, mais avec un bon imaginaire, on peut aussi inventer nos propres spectacles. On n’est pas obligés d’attendre que quelqu’un nous offre un rôle. En ce moment, j’écris un spectacle pour enfants, ça m’amuse énormément. Je vais ensuite le proposer aux producteurs qui se chargent de trouver un théâtre et de le diffuser si l’idée leur plaît.

As-tu le trac ?

Toujours ! C’est un bon sentiment qui permet de se dépasser, de se mettre en danger, dans le bon sens du terme. C’est très désagréable
au début mais cela se transforme avec le temps. Le trac ne me bloque plus, il me stimule. C’est comme un petit moteur.

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui veut faire comme toi ?

Il faut essayer. Écouter beaucoup de chanteurs et de musiques différents, se renseigner. C’est un très beau métier qui vaut le coup. Je conseillerais d’apprendre plusieurs instruments. On peut faire de l’opéra, de la scène live, jouer dans un groupe de rock… Il ne faut pas se mettre de barrières avant de commencer, au contraire : le goût s’affine avec le temps.

Pour écouter Margaux chanter, c’est par ici.

Roule galette !

Préparation : 45 min la veille
Cuisson : 30 min
Pour 8 gourmands
• 300 g de farine
• 1 c. à c. de levure
• 50 g de cassonade
• 200 g de beurre demi-sel
• 4 oeufs
• 50 cl de lait pour le levain et 25 cl de lait
• 50 g de grains de sucre
• 200 g de morceaux de fruits confits

Sortez le beurre plusieurs heures avant pour le ramollir.
Préparez le levain : dans une terrine, versez 150 g defarine, la levure et 50 cl de lait. Mélangez jusqu’à former
une boule. Mettez ½ l d’eau à chauffer. Quand l’eau est tiède, retirez la casserole du feu, puis plongez-y la boule de levain. Un quart d’heure plus tard, elle va avoir doublé de volume. Dans une terrine, versez le reste de la farine, puis le lait et le sucre, en mélangeant bien.
Ajoutez 3 oeufs et mélangez. Quand la pâte est bien homogène, ajoutez le levain, farinez-vous les mains et
pétrissez la pâte longuement. Incorporez les morceaux de beurre au fur et à mesure. Une fois le beurre disparu dans la pâte, laissez celle-ci reposer dans une terrine recouverte d’un torchon jusqu’au lendemain. Le lendemain, la pâte est beaucoup plus volumineuse. Préchauffez le four à 200 °C, formez un boudin avec la pâte et roulez-le en ramenant les deux extrémités. Beurrez une plaque à pâtisserie ou un moule, puis badigeonnez la galette avec le dernier oeuf battu à l’aide d’un pinceau. Ajoutez des grains de sucre sur le dessus, puis enfournez 30 min. Décorez de fruits confits avant de servir.