Les gestes barrières avec Solenne Roland-Riché

Aujourd’hui, nous répondrons à la question « Comment faire pour bien faire respecter les gestes barrières à nos enfants ? »

Si vous souhaitez poser une question à Solenne, vous pouvez nous contacter sur nos réseaux sociaux ou à l’adresse fox@oracom.fr

Prenez soin de vous,

La rédaction & Solenne

 

Le déconfinement avec Solenne Roland-Riché

Solenne va nous accompagner durant ces 10 premiers jours de déconfinement en vous proposant de réfléchir avec vous à une question posée par des parents. Découvrez ou redécouvrez des outils concrets pour mieux accompagner nos enfants et adolescents durant cette période.

Il n’y a, bien entendu, jamais une seule façon d’agir ou réagir face à une situation. Et les outils de l’éducation positive, ne sont pas une baguette magique mais des moyens efficaces à moyen et long terme de développer les compétences psychosociales de nos enfants et adolescents  (adaptabilité, gestion constructive des émotions et frustrations, communication constructive, recherche de solutions, autonomie…).

Si vous souhaitez poser une question à Solenne, vous pouvez nous contacter sur nos réseaux sociaux ou à l’adresse fox@oracom.fr

Take care,

La rédaction & Solenne

 

 

Cinq sophro-comptines pour apaiser nos enfants

La sophrologue Marcella, auteur du précieux livre Hop hop hop, je grandis (Dunod-Interéditions, 2019) nous offre ces cinq sophrologue-comptines à écouter avec nos enfants pour nous apaiser, recharger nos batteries, chasser les colères… Un joli cadeau pour cette période de confinement qui suscitent en nous bien des angoisses et des tensions.

Et rendez-vous pour un atelier sophrologie-ludique gratuit en live le 24 avril  à 10h, ouvert à tous : « Hop Hop Hop je fais de la place au calme ». 45 minutes en famille, pour apprendre ensemble à respirer et effectuer des exercices simples et pratiques à mettre en place au quotidien.

https://esprit-coeur-corps.offiscenie.fr/evenements#sophrologie

Je veux du soleil

Ouste

Le papillon

Le jardin des cinq sens : l’odorat

Ça, c’est mon corps

Les accords toltèques transmis à mon enfant

Développer une parole juste, prendre conscience que nous servons de projection aux autres, nous ancrer dans la réalité et refuser les suppositions, apprendre à aimer bien faire : derrière ces accords simples mais puissants se cachent toute une éducation émotionnelle et relationnelle qu’il est précieux à transmettre à nos enfants. À la clé, des rapports harmonieux et profondément libres.
La grande force de ce livre à destination des parents comme des enfants réside dans l’application des accords hérités du peuple toltèque et transmis par Don Miguel Ruiz : grâce à l’analogie avec la chevalerie, les concepts prennent sens, encouragent l’enfant à partir en quête de la vérité. De nombreux ateliers l’aideront à forger son épée et prendre conscience du pouvoir des mots, distinguer l’imagination de la réalité, se rappeler sa richesse et être fier de soi. Un bijou d’éducation positive.

Les quatre accords toltèques transmis à mon enfant, Mélissa Monnier et Olivier Clerc, Jouvence, 12,90 €.

Mélissa Monnier a réalisé un dessin animé intitulé “Chevalier des Temps Modernes”, adapté des enseignements de Don Miguel Ruiz et d’Olivier Clerc, visionné plus de 400 000 fois ! À voir d’urgence sur vimeo.com/136811212

Laurent Gounelle : La gratitude se cultive en famille

Quelle est la place de la gratitude dans votre existence ?

Je considère la gratitude comme l’antidote au “toujours plus”. En Occident, nous avons souvent tendance à nous tourner vers un passé heureux ou malheureux, ou vers un futur illusoire, fait de projections mentales dans lesquelles on s’engouffre pour imaginer le bonheur à venir. Ce bonheur fantasmé peut prendre la forme d’une promotion, d’un projet de plus ou moins grande ampleur ou tout simplement du week-end ou des vacances. Mais finalement, entre ce passé qui n’existe plus et ce futur fantasmé, on peut en oublier l’instant présent, le seul temps qui compte pourtant selon les maîtres spirituels. Je trouve que la gratitude nous ancre dans l’instant en nous libérant des regrets et des attentes. C’est l’un des principaux bénéfices de la gratitude que de ramener notre attention sur  l’instant présent et sa valeur. J’ajouterais un second bénéfice, et non des moindres : l’habitude de remercier pour ce qui est, ce que l’on possède ; remercier pour nos qualités, notre santé, notre famille, nous amène à prendre conscience de ce que l’on a et non de ce que l’on n’a pas. C’est un point essentiel pour moi qui m’a amené à cultiver la gratitude dans ma vie mais aussi en famille.

Vous êtes père de deux filles. Qu’avez-vous appris en devenant père ?

Tant de choses ! L’arrivée d’un enfant introduit une relation différente au temps en nous ramenant dans le présent : c’est là, maintenant, tout de suite, qu’il faut s’occuper du bébé. Ce n’est pas quelque chose que l’on peut planifier. J’ai eu ma première fille à 40 ans, et j’avais tellement entendu dans le passé « je n’ai pas vu mes enfants grandir » qu’à sa naissance, savourer la relation avec elle était un impératif. De ce point de vue aussi, la paternité a été un cadeau inouï car j’étais auparavant très projeté dans le futur.

Comment transmettez-vous la gratitude à vos filles ?

Mon épouse et moi avons souhaité leur transmettre très tôt. Par exemple, sans que ce soit une règle, nous leur avons suggéré, il y a des années, de remercier la personne qui a préparé le repas, que ce soit le papa ou la maman. Simplement de dire « merci pour ce repas ». Cela peut sembler tout à fait anecdotique, voire un peu vieillot. Ça rappelle la prière récitée autrefois avant de manger. Peu importe qui on remercie, que ce soit Dieu, le parent, la vie. Le fait de remercier, lui, n’est pas anodin. Car, non, ce n’est pas anodin de passer à table et de jouir d’un bon repas. Et prendre l’habitude de remercier celui ou celle qui l’a préparé amène l’enfant à en prendre conscience.

Quand on cueille un fruit sur un arbre, ou dans le jardin, on a conscience que la nature est généreuse. Sans le verbaliser nécessairement, on se met dans un état de gratitude envers la nature ou l’arbre, alors que le même fruit acheté en supermarché peut être avalé sans y prêter la moindre attention. Il me semble essentiel d’amener nos enfants à s’émerveiller de choses naturelles de la vie. Regarder la lune, les étoiles… C’est chouette de partager ensemble toutes ces choses-là, a fortiori dans un monde où la sensation prime sur l’émotion : on perd la capacité à apprécier les émotions subtiles qui sont pourtant, selon moi, beaucoup plus intéressantes et plus riches. Et ça entraîne de vrais bénéfices pour l’enfant.

La suite de l’entretien est à retrouver dans La petite fabrique n°2.
En savoir plus sur Laurent Gounelle : www.laurentgounelle.com

Do, mi, notes !

 

Voici les sept notes de la gamme. Elles sont rangées en rang d’oignons sur la portée (la ligne musicale) mais, dans les partitions de Mozart, Beethoven et tous les grands compositeurs, elles se mélangent comme une grande salade composée pour devenir de la musique. Observe bien la place de chacune des notes sur la portée. Leur petit nom se trouve au milieu de la note.

Imprime et découpe les dominotes en téléchargeant le fichier pdf Dominotes. Les dominos indiquent parfois le nom de la note en toutes lettres, parfois la note placée sur la portée. Amuse-toi à faire correspondre les notes comme avec un vrai domino !

Ralentir et profiter de nos enfants

Interrompre le cours du temps est un leurre ; se le réapproprier un impératif ! La course et la procrastination sont les deux écueils qui nous empêchent de vivre un présent de qualité. À cet égard, le mouvement Slow peut être utile pour nous guider vers plus de présence.

Cet article ne propose pas une liste d’activités familiales lentes. En revanche, sa lecture se veut en soi un temps de slow parenting, d’introspection, à la découverte du rythme qui nous convient. Nous sommes bombardés de messages sur la parentalité qui suggèrent que nous sommes des parents “trop ceci”, “pas assez cela”, ou “pas comme il faut”…

Comme s’il existait une bonne façon d’être parents ! La culpabilisation ne mène à rien et en éducation, elle est contre-productive : alors, prenez le temps de laisser les idées décanter, de trouver vos réponses, voire vos propres questions. Vous seul savez ce qui est le mieux pour vous, à ce moment de votre vie !

Une lente introspection

Dans cette société qui érige l’efficacité en valeur absolue, nous oublions que l’éducation est un processus lent, très lent… On ne peut pas en accélérer ou en forcer le rythme, rien ne sert de tirer sur un brin d’herbe pour le faire pousser ! En éducation comme en botanique, c’est la qualité du terreau qui compte. Pour que nos actions de parents aient de la valeur et qu’elles s’inscrivent dans le temps, il nous faut créer un fi l constant, sur la durée et commencer par nous poser un instant.

Avant même de réfléchir à des activités “lentes” à faire avec nos enfants, c’est vers nous-mêmes qu’il faut nous tourner. Commencez donc par vous offrir un temps de pause : préparez-vous un thé ou un verre de vin et installez-vous au calme, assuré(e) de ne pas être dérangé(e). Pour vous mettre en marche vers plus de lenteur et plus de sens, vous devez définir votre cheminement personnel, lequel dépend de nombreux éléments, dont certains sont intérieurs (vos valeurs, vos croyances, votre histoire…) et d’autres extérieurs (votre environnement, votre entourage, votre emploi du temps…). Tout comme nous ne pouvons vivre sereinement en collant à des valeurs qui nous sont imposées, nous ne pouvons avancer sans définir nos propres priorités.

C’est le moment de vous poser les bonnes questions et d’y répondre en allant chercher ce qui vous touche et vous motive au plus profond, en tant que parent.

L’exercice peut sembler évident… mais à quel moment réellement, poussés par le flux de notre vie, nous autorisons-nous à stopper l’enchaînement des événements, des rendez-vous… ?

Voici les questions centrales :

– Quel parent ai-je envie d’être ?
– Qu’est-ce que je veux vivre avec mes enfants ?
– Qu’est-ce que je souhaite pour leur futur ?
– Quelles sont les valeurs que je veux leur transmettre ?

Pour aller plus loin, on peut s’imaginer à 80 ans, considérant notre vie écoulée :

– Quelle vision mes enfants ont-ils de moi (en tant que parent, en tant qu’être humain) ?
– Quels regrets ai-je par rapport à mes choix de vie (professionnelle, amoureuse, familiale…) ?
– Qu’est-ce que j’ai la sensation d’avoir accompli ?

La dernière, évidemment la plus difficile, est directement liée aux précédentes :

– Mes actes et mes paroles d’aujourd’hui sont-ils en phase avec les réponses que je viens de formuler ?

… La suite de cet article et les sept pistes pour s’autoriser à ralentir est à lire dans La petite fabrique n°2. 

Le grand livre de bricolage des enfants

Dans ce livre, on se régale d’une cinquantaine d’activités ludiques et vitaminées pour créer en famille : une fourmilière, un bateau à moteur sans moteur, un lance-pierres, un mini-labo de chimiste, des cartes pop-up pour ses amis… Des créations accessibles à tous les enfants qui permettent une initiation maligne et amusante à différentes expressions artistiques. Nous tirons notre chapeau à la vitalité des activités valorisées par le trait punchy d’Elisa Géhin. A vos ciseaux !

Et pour les jardiniers en herbe, Le grand livre de jardinage des enfants conçu par la même équipe talentueuse est tout aussi réussi ! Savez-vous planter des radis ? Semer des carottes ou bouturer des plantes ? Connaissez-vous les astuces pour lutter contre les ennemis du jardinier ? Faites le plein d’activités pour permettre aux enfants des villes ou des champs de découvrir les joies du jardinage, au fil des saisons.

Le grand livre du bricolage des enfants et Le grand livre de jardinage des enfants, Virginie Aladjidi, Caroline Pellissier, Savine Pied et Elisa Gehin, Editions Thierry Magnier, dès 7 ans.

A découvrir aussi dans la même collection Le grand livre de cuisine des enfants de Seymourina Cruse et Elisa Gehin.

La nature sous notre toit

Appelée table d’observation de la nature dans la pédagogie Montessori, elle répond à une des clés de cette approche : proposer à l’enfant un environnement propice à son développement. Grâce à cet environnement, l’enfant sera capable de s’emparer seul de tout ce qui lui est nécessaire pour grandir et appréhender le monde qui l’entoure.

Quelques minutes suffisent pour installer une table de la nature. Des heures d’activités en perspective !

Lui choisir le meilleur emplacement :

• À proximité immédiate de l’espace de jeu et de travail de votre enfant
• Près d’une fenêtre à sa hauteur si cela est possible
• Dans un lieu calme (loin de la télé par exemple !)

L’adapter à son enfant :

• À la bonne hauteur
• Avec des contenants appropriés : corbeilles, bocaux, présentoirs à collections, tiroirs, filets suspendus, caisse au sol, etc.
• Avec des matériaux choisis : table en bois, pots en terre ou en verre, corbeilles en osier…

Ça y est, votre table est installée. Voici à présent quelques suggestions pour animer cet espace… dans la joie et la bonne humeur !

Trois conseils pratico-pratiques

Durée : les trouvailles s’accumulent et la table finit par être encombrée ? Avant d’en arriver là, mieux vaut instaurer des rituels. Par exemple, remettre toutes les trouvailles et autres cailloux brillants dans la nature à chaque nouvelle saison. Pour adoucir la séparation, on peut archiver dans des boîtes ou garder les trois objets préférés…

Propreté : attendez-vous à ce qu’il y en ait un peu partout par terre, surtout si votre enfant a moins de 5 ou 6 ans. Vous pouvez le responsabiliser en mettant à disposition une petite pelle avec balayette : nettoyer est une activité à part entière pour l’enfant !

Saletés : vous en avez vraiment marre qu’il y en ait partout ? Un carré de toile cirée posé au sol, secoué dehors en fin d’activité… et le tour est joué !

Retrouvez des pistes d’activités autour de la table de la nature dans La petite fabrique n°1.

Pour aller plus loin, Éveil et Nature propose une formation en ligne ‘‘table de la nature pour les bambins’’.

Jacques a dit… fermez les yeux

On se met en rond, vêtus d’une tenue confortable, dans un endroit calme et agréable. Un lecteur anime le jeu en lisant les consignes. Les joueurs ne doivent lui obéir que si la consigne est précédée de la formule « Jacques a dit ». Celui qui exécute une consigne non précédée de la formule ou qui n’exécute pas une consigne précédée de la formule est éliminé. Le gagnant est celui qui reste.

Vous pouvez bien sûr créer des variantes de ce jeu. Par exemple, un membre de la famille peut inventer des gestes, des postures qui favorisent la détente, le retour au calme. L’essentiel est de s’approprier le jeu en famille.

• Jacques a dit : « Asseyez-vous ! »
• Jacques a dit : « Tenez votre dos bien droit. »
• « Levez les bras ! »
• Jacques a dit : « Mettez les mains à plat sur vos genoux. »
• « Tirez la langue ! »
• Jacques a dit : « Dressez la tête vers le plafond, comme si elle était tirée par un fi l. »
• Jacques a dit : « Fermez les yeux. »
• Jacques a dit : « Concentrez-vous sur votre respiration. »
• Jacques a dit : « Sentez l’air frais qui entre par les narines, puis l’air chaud qui en sort. »
• « Baissez le menton ! »
• Jacques a dit : « Respirez tranquillement, calmement. »
• Jacques a dit : « Pensez à un souvenir agréable, un endroit où vous aimeriez aller. »
• Jacques a dit : « Imaginez les couleurs, les odeurs, les sons, comme si vous étiez. »
• « Faites un petit sourire. »
• Jacques a dit : « Faites un très grand sourire. »
• Jacques a dit : « Murmurez le nom de la personne que vous aimeriez emmener avec vous. »
• « Dites-le encore, un peu plus fort. »
• Jacques a dit : « Chuchotez-le encore. »
• « Dites merci ! »
• Jacques a dit : « Dites merci. »
• Jacques a dit : « Ouvrez les yeux, regardez-vous. »
• Jacques a dit : « Tendez les bras les uns vers les autres. »
• Jacques a dit : « Levez-vous. »
• « Baissez-vous ! »
• Jacques a dit : « Faites une ronde. Sentez la chaleur de vos mains, comme vous êtes bien ensemble, la ronde est comme un soleil dans votre maison. »